mardi 18 mars 2014

La préférence va souvent à ce qui nous a demandé le plus d'efforts

Hier, au menu, j'avais deux rencontres avec "des gens de bibliothèque". D'abord le matin, à la bibliothèque Raymond-Lévesque, Linda Moisan m'a présentée aux commis de la bibliothèque (presque en totalité des femmes). En après-midi, c'était au tour de chefs de service des bibliothèques de l'arrondissement, à la bibliothèque de Greenfield Park. Moi qui ai l'habitude de parler de mes livres et de mon métier devant des enfants, j'étais curieuse de savoir ce qui pouvait bien intéresser les adultes.
Après avoir parlé de mon parcours, de mes sources d'inspiration, de ma méthode de travail, de mon projet de résidence et de mon expérience de l'autre côté de la clôture (en tant que directrice de collection), j'ai répondu aux questions. Comment, pourquoi, combien... Étonnamment, les questions étaient parfois les mêmes que les auteurs se font poser lors des rencontres dans les écoles. Comme celle-ci, que Linda Moisan m'a posée deux fois puisqu'elle était présente aux deux rencontres (et elle en rira bien si elle lit ce billet): Quel est ton livre préféré parmi ceux que tu as écrits? J'ai commencé par dire que je ne savais jamais quoi répondre à cette question. C'est vrai! Vous savez, vous, les auteurs? En fait, aux enfants je dis que j'aime tous mes livres de façon égale, comme si j'avais 10 ou 20 ou 30 enfants: je n'aurais pas de préféré. Puisque j'étais en présence d'adultes, de gens de bibliothèque, j'ai osé révéler que j'avais tout de même un petit préféré. Et que s'il était mon préféré, c'est qu'il m'avait demandé énormément d'efforts, beaucoup de temps, plusieurs réécritures, des moments de découragement et que, finalement, grâce à une directrice littéraire hors pair, j'avais produit un texte dont j'étais fière. Voilà. Et non, je ne vous donnerai pas le titre. Ça demeure mon préféré secret. Ou mon secret préféré, comme vous voulez. ;-)

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